Les petites cases

Causeries

Des supports pour former à la question de la donnée

Nouvelle année que je vous souhaite excellente après cette année 2020 si particulière à tant d’égards et nouvelles perspectives... Cela fait maintenant six ans que je travaille à l’Institut national de l’audiovisuel ;  six années qui ont été l’occasion de mener un magnifique projet de déploiement d’une infrastructure technique de stockage et traitement des données et d’outils de fouille de données et de textes, de modélisation et refonte des données de gestion des collections et de développement d’une culture de la donnée partagée au sein de l’établissement ; six années dont on voit aujourd’hui un premier aboutissement.

Ces six années de développement et de réflexion ont aussi été l’occasion pour moi de donner de très nombreuses formations initiales et continues autour de la question de la donnée dans différents établissements : bien-sûr l’organisme de formation de l’INA, l’ENSSIB et l’Ecole nationale des chartes. Au départ, elles étaient orientées autour des technologies du Web sémantique et elles ont peu à peu évolué vers la question des données en général pour essayer d’embrasser aujourd’hui toutes les composantes de la gouvernance des données.

J’apprécie énormément d’enseigner, de former, de partager mes réflexions sur les sujets sur lesquels je travaille, cela permet de formaliser les idées et de les mettre en ordre. Malgré tout, même si je pense que la formation fait partie intégrante de mon travail, elle n’est pas mon activité principale. Comme j’ai la chance de pouvoir choisir (mesdames et messieurs les enseignantes et enseignants, je vous admire !!), que je ne souhaite pas ressentir de la lassitude, que je souhaite que cela reste un plaisir, j’ai décidé pour cette nouvelle année de faire une pause et de laisser peu à peu la place aux personnes que j’ai formées, qui m’ont accompagné dans cette aventure des dernières années et/ou que j’ai pu croiser, à toi lecteur, peut-être !

Mais, avant de passer la main (au moins pour un temps ?), je vous propose deux choses :

  • tout d’abord, je place en licence CC-BY tous mes supports de formations, vous les trouverez tous dans ce répertoire partagé sur Google drive : https://drive.google.com/drive/folders/1Uk-p8JYGDeEFAcOW9Qom-bj0p_-0Z7-d?usp=sharing N’hésitez pas, c’est là pour ça ;-) Dans la suite de ce billet, je détaille rapidement ces différents supports ;
  • par ailleurs, sur une idée d’Emmanuelle, je vous propose d’organiser sous l’égide de l’Ina, une session (gratuite, évidemment…) de formation de formateurs autour de la donnée, je ne sais pas bien à quoi ressemblera cette journée, à celle qu’on souhaitera : des échanges, des présentations de supports et des objectifs pédagogiques, de la mise au point de formations… En échange, il est possible que vous soyez sollicités par les responsables de formations de l’Ina pour assurer des formations sur le sujet, en particulier par Christine Braemer avec qui nous avons mis au point un cycle de formation continue sur la question (dans la partie “Gestion des données”) et que je remercie ici pour la confiance qu’elle m’a faite ces dernières années. Si cela vous intéresse, vous pouvez me contacter par mail (gautier.poupeau@gmail.com) ou via twitter pour vous manifester. Dès que les conditions sanitaires le permettront à nouveau, nous vous contacterons pour choisir une date et mettre au point le programme de cette journée.

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Why I don’t use Semantic Web technologies anymore, even if they still influence me ?

Avant-propos : ce texte en anglais est celui de la keynote que j’ai eu le grand plaisir d’assurer le 12 décembre 2019 à l’invitation de Vincent Razanajao et Alberto Dalla Rosa lors de la conférence « Linked Pasts V » qui a eu lieu à Bordeaux (11-13 décembre 2019). Il a été traduit par Emmanuelle Bermès que je remercie encore énormément pour ce travail. Il reprend en grande partie des billets déjà publiés sur ce blog. Vous trouverez avant le texte en lui-même les slides qui accompagnaient mon intervention.

Introduction

I started to be interested in Semantic Web technologies in 2005. My first talk on this topic was in 2006 at the Digital Humanities conference in Paris. Then, I had the opportunity to test them life-size in 2007 for a project conducted by the CCH of King's College. But, it was during the SPAR project of the National Library of France, started in 2008, that I really started to touch the tremendous promise of these technologies and their limits, already. Between 2008 and 2014, I had the opportunity to deploy them in different contexts, in order to address different use cases: data publication, harvesting of data embedded within web pages, bridging internal silos and data consistency, data enrichment and mashups... I would like to share this experience with you today, with two objectives:

  • show in what contexts and how we can use Semantic Web technologies;
  • take a comprehensive look at these technologies and explain how they have impacted my thinking in the field of data management, even if I don’t use them anymore.

But first, I'd like to go back to the history of these technologies: after all history is a great way to put things into perspective ....

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Repenser la place du numérique dans les SHS

Une discussion s'est engagée sur la liste DH-FR suite à un message d'un étudiant de Master 2 qui s'interrogeait sur sa capacité à répondre à des offres d'emploi dans le domaine du numérique en SHS. La question en elle-même aussi innocente qu'elle soit est le révélateur d'un malaise profond des rapports entre le numérique et les SHS qui m'ont amené à réagir une première fois sur twitter de manière virulente après avoir répondu à l'étudiant. Mais cette impression ne fait qu'augmenter au fur et à mesure que les messages et les discussions se succèdent. Ces échanges me renforcent aujourd'hui dans ma conviction qu'il est absolument urgent que les SHS réfléchissent à la place du numérique dans leur enseignement et leur recherche, qu'elles y intègrent le rôle de l'ingénieur et qu'elles dépassent le concept d'Humanités numériques. Je vous propose ici une première contribution à cette réflexion vue de ma position d'ancien ingénieur d'études dans les SHS ayant œuvré à la reconnaissance des Digital Humanities, observateur attentif et participant occasionnel à ce mouvement, enseignant formant des ingénieurs issus des SHS.

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Causeries Digital humanities SHS

#dhiha8 Interroger les débouchés pour penser l'enseignement du numérique en histoire/SHS

Quelques remarques rapides suite au billet d'Emilien Ruiz : #DHIHA8 Nous sommes à la croisée des chemins ! qui me vienennt autant de ma position d'intervenant dans différents masters que de celle d'ingénieur dans le monde numérique dans des organisations publiques ou privées. Emilien Ruiz pose la question de la formation au numérique pour les étudiants en histoire du point de vue de l'historiographie et de la méthodologie historique, en particulier la place de l'approche quantitative. Mais si on doit interroger les enseignements dans le domaine du numérique pour des étudiants en histoire et plus largement en SHS, il me semble qu'on ne peut faire l'économie de s'interroger sur les débouchés.

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Réflexions et questions autour du Web sémantique

Ce billet fait partie d'une série de quatre billets qui visent à proposer un bilan de plus de 12 ans de travail avec les technologies du Web sémantique, « Les technos du Web sémantique ont-elles tenu leurs promesses ? » :

Au delà des quelques initiatives décrites dans le précédent billet et qui ont réussi à émerger, la réflexion sur les technologies du Web sémantique et le Web de données a indéniablement joué un rôle dans la gestion des données des organisations en particulier patrimoniales.

Que nous a apporté la réflexion autour du Web sémantique ?

Accompagner la réflexion sur la modélisation des données patrimoniales : l’abandon de la notion de “notice”

La notice dite documentaire est l’adaptation au milieu informatique de la fiche cartonnée. Ce mimétisme de pratiques antérieures est caractéristique des phases d’appropriation d’un nouveau média : la notice informatique a reproduit toutes les caractéristiques de la fiche cartonnée tout en exploitant les avantages de l’outil informatique (recherche, ubiquité, échange …). La notice est un méta-document dont l'objectif est la description d’un document. Or, c’est précisément cette forme qui pose problème. D’un objet porteur d’information, elle est devenue peu à peu elle-même objet de modélisation, au point d’en oublier parfois l’objectif initial : l’objet/document qu’elle est censée décrire. De plus, la notice place en son centre l’objet/document alors qu’aujourd’hui, on se rend compte que la description doit s’intéresser plus globalement à tous les aspects qui entourent cet objet/document. Enfin, avec la démultiplication des données suite à la numérisation, l’augmentation de données nativement numériques et maintenant la prise en compte des données d’usages, la notice et son cadre rigide (et par extension le catalogue qui en est le réceptacle) ne suffisent plus pour répondre aux différents besoins.

Si les formats MARC datent de la fin des années 1960, il faut attendre les années 1990 pour que le milieu des bibliothèques se lance dans un travail de modélisation conceptuelle. Les FRBR, dont le nom renvoie à la notion de « notice bibliographique », se caractérisent justement par le fait qu’elles ne modélisent pas la notice mais les informations qu’elle contient sous une forme logique. De fait, ce sont les objets décrits qui sont modélisés. De plus, elles marquent la fin d’une vision unique du document en tentant d’en séparer les différentes appréhensions : de l’entité intellectuelle pensée par un (ou plusieurs) auteur (l’œuvre) à l’objet lui-même au sein d’une collection (l’item). Si les FRBR s’intéressaient essentiellement au document lui-même, le travail s’est prolongé pour ensuite se concentrer sur les données d’autorité avec le modèle FRAD. Ce travail de réflexion a abouti en 2017 à la publication du modèle LRM (Library Relationship Model) issu de la fusion des différents travaux FRBR, FRAD et FRSAD et imprégné par la réflexion sur les technologies du Web sémantique de ces dix dernières années.


Vue d’ensemble des relations dans LRM, IFLA Library Reference Model

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Au-delà des limites, que reste-t-il concrètement du Web sémantique ?

Ce billet fait partie d'une série de quatre billets qui visent à proposer un bilan de plus de 12 ans de travail avec les technologies du Web sémantique, « Les technos du Web sémantique ont-elles tenu leurs promesses ? » :

Si, à travers les différents cas d’implémentation des technologies du Web sémantique décrits dans le précédent billet, les promesses sont globalement tenues, force est de constater que les problèmes qui se posent en limitent aujourd’hui le déploiement à large échelle ou en dehors de marchés de niche clairement identifiés :

  • les systèmes de stockage des données en RDF (ou triple store) ont montré des limites du point de vue de l’intégrité des données (gestion des transactions), des performances (temps de réponse de certaines requêtes) ainsi que de la montée en charge (volumétrie). Ainsi, parmi les trois axes qui définissent traditionnellement le Big Data : vitesse, volume et variété (les « 3V »), les deux premières caractéristiques ne sont pas encore atteintes par ces technologies et si la décentralisation des données, au cœur même du modèle du Web de données, a pu constituer en partie une solution, c’est oublier la problématique de résilience du réseau et la nécessité d’agrégation des données pour les interroger.
  • la structure même du modèle RDF a fait apparaître des limites quant à la gestion de la provenance des différentes informations et la contextualisation du triplet : or, si ce point était présent dans la feuille de route du Web sémantique écrite par Tim Berners-Lee, il n’est toujours pas vraiment résolu. Des solutions sont apparues mais elles ne sont pas entièrement satisfaisantes. De ce point de vue, RDF 1.1 est un rendez-vous manqué, d’autant qu’à la même époque le modèle des “property graph” qui propose une réponse à cette limite a commencé à s’imposer… Ce modèle est aujourd’hui au coeur de toutes les technologies de bases de données graphes proposées par les gros acteurs du secteur : IBM, Microsoft, Amazon (basé a priori sur le produit Blazegraph dont la société semble avoir été rachetée par Amazon), Google, sans compter les nouveaux venus  : Huawei, Datastax, Neo4j ou OrientDB. Ainsi, le modèle de graphes se porte bien et, pour cause, il offre une souplesse inégalée dans la manipulation des données structurées et dans l’interrogation croisée de données hétérogènes. Mais, ils ont tous fait le choix d’implémenter le modèle des property graph et ils ont tous adopté le framework Apache Tinkerpop et le langage de requêtes Gremlin pour interagir avec le système de stockage, ce qui en fait un standard de fait.
  • le destin d’une technologie, indépendamment de son intérêt ou de sa qualité, tient aussi à son degré d’appropriation par les développeurs. Or, malgré sa relative ancienneté (le premier brouillon de RDF est publié en 1997 sur le site du W3C !!), il reste encore beaucoup de travail en la matière et, à la vue du nombre incessant de technologies qui apparaissent (et disparaissent), il est à craindre que les technologies du Web sémantique restent des technologies de niche maîtrisées par peu de développeurs.

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Les technologies du Web sémantique, entre théorie et pratique

Ce billet fait partie d'une série de quatre billets qui visent à proposer un bilan de plus de 12 ans de travail avec les technologies du Web sémantique, « Les technos du Web sémantique ont-elles tenu leurs promesses ? » :

Les technologies du Web sémantique : Pourquoi ? Comment ?

Lorsque Tim Berners-Lee crée le Web, son objectif est de proposer aux chercheurs du CERN un espace d’interopérabilité pour échanger non seulement des documents mais aussi des données structurées. Ainsi, le document qui décrit sa proposition intègre dès le départ l’idée d’aller au-delà d’un espace documentaire pour relier des entités du monde réel.


Schéma représentant la proposition de Tim Berners-Lee pour gérer l’information du CERN, Tim Berners-Lee

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La conservation des données numériques n'est ni une révolution, ni inatteignable

Alors que je m’étonnais dans un tweet, suite à une interview d'Anne Both, qu'on puisse encore émettre des doutes sur la conservation des données numériques, Julien Benedetti a attiré mon attention sur la conférence-table ronde "Les archives : quoi de neuf" qui a eu lieu à l'Ecole des chartes le 12 décembre dernier avec trois éminents archivistes(-paléographes) : Christine Nougaret, Bruno Galland et Edouard Bouyé.

Etant donné les mots de Julien Benedetti, je me doutais bien que le sujet serait abordé sous l'angle défaitiste qui le caractérise depuis plusieurs années, mais je ne m'attendais pas à entendre deux grands professionnels des archives se sentir aussi démunis face à cette question. Lorsqu'on visionne les quelques minutes (de 34 min à 47 min environ...) consacrées à ce sujet, on s'aperçoit que les manques sont à tous les niveaux : formation, organisationnel, technique, stratégique et même économique. Je comprends alors mieux les mots d'Anne Both qui ne fait que retranscrire ce que les archivistes ont pu lui dire à ce sujet.

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Comment mettre la donnée au coeur du SI ?

J’ai eu l’honneur et le plaisir de participer le 17 novembre à la conférence annuelle de Talend, le Talend Connect 2016, pour présenter comment, à l’Ina, nous avons mis la donnée au coeur de la refonte de notre système d’information.

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Voilà une bonne occasion pour lever le voile sur ce projet qui m’occupe depuis deux ans et dont je parlais dans mon billet de bilan, au passage de respecter la promesse de le présenter plus longuement et de continuer à alimenter ce blog…

Voici le diaporama qui accompagnait ma présentation :

Contexte du projet

Quatre raisons principales nous ont amenés à mener cette réflexion :

  • l’urbanisation du SI.
    Comme tous les SI, celui de l’Ina s’est créé par couches successives selon les besoins métiers. De fait, il est composé de différents silos étanches répondant chacun à un besoin métier spécifique. Telle une myriade d’orchestre de chambres voire de solistes, les solutions de stockage et d’interrogation des données sont disséminées à travers l’ensemble du SI : différents SGBDR, instances de moteurs de recherche avec pour certains des index très proches, des scripts de traitement de données (export, import, calcul) un peu partout souvent pas ou peu supervisés dans des technos différentes et dont la maintenance s’avère fastidieuse. Suivant les différents axes de notre schéma directeur (robustesse, rationalisation et alignement stratégique), nous voulions transformer ces myriades de petits orchestres en une formation unique : un orchestre symphonique, plus facile à maîtriser, à diriger et à faire évoluer.
  • La refonte de notre SI métier
    Il existe historiquement deux collections à l’Ina (le dépôt légal et les archives dites professionnelles qui font l’objet d’une valorisation commerciale) qui, jusqu’à peu, étaient gérées par deux directions différentes avec deux SI différents. Regroupé depuis 3 ans au sein d’une direction unique, le métier souhaite maintenant disposer d’un SI unique. Il faut donc envisager la migration de sept instances de bases de données Oracle avec des structure et des logiques de données qui semblent identiques de loin mais qui s’avèrent bien différentes. En effet, les pratiques de travail sont différentes : l’objectif du dépôt légal est de documenter le flux pour en assurer la mémoire alors que les archives professionnelles sont documentées en vue de leur valorisation commerciale ou à destination du grand public. Bref, il faut tout revoir, tout refaire des systèmes de collecte des données au modèle de données en passant par le système de production.

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De la responsabilité humaine des algorithmes

Comme Nicolas, je dois bien avouer que je suis fatigué par ces articles de journaux, sujets télévisés et autres discussions de comptoirs qui conçoivent l’algorithme comme une entité en soi dont la création et l’exécution seraient immanentes. L’algorithme est devenu peu à peu l’expression d’une peur alimentée par la place grandissante du numérique dans nos vies et de l’incompréhension de beaucoup, en particulier des médias, face aux principes de l’informatique. Mais cela pose un problème de taille : penser ainsi l’algorithme, c’est nier la responsabilité des créateurs et des exécutants de l’algorithme qui sont des humains. Un algorithme n’a pas une vie propre, il n’est que la colonne vertébrale d’un code source écrit et pensé par un humain et dont l’objectif est fini. La responsabilité de la création de l’algorithme en revient donc à son programmeur et de son exécution à la personne ou l’organisation qui en assure l’exploitation au sein de son application et non à l’algorithme lui-même. Il n’existe donc pas une éthique de l’algorithme mais de l’organisation qui le met en oeuvre. Il est alors nécessaire d’appréhender le fonctionnement et les conséquences d’utilisation d’un algorithme pour voir s’il est en adéquation avec la stratégie et/ou l’éthique de l’organisation.

Pour illustrer mon propos, prenons l’exemple de la recommandation de contenus. L’objectif de tous ces algorithmes est grosso modo le même : augmenter la sérendipité pour faire en sorte que l’utilisateur poursuive sa navigation dans le site Web et que l’achat soit converti dans le cas des sites de E-commerce.

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