Il y a un an et un jour, je me jetais à l'eau et faisais mon entrée dans la blogosphère. Tout au long des 104 billets, j'espère avoir réussi à vous intéresser aux différents sujets qui me sont chers que ce soit l'édition électronique, les technologies XML, le Web sémantique ou encore l'histoire pour ne citer que les principaux. Cette année de blog m'a été très profitable (je vous invite dans les commentaires à me dire ce que ce blog a pu vous apporter ou du moins ce que vous y cherchez), car elle m'a obligé à prendre le temps de réfléchir de façon plus importante à tous ces sujets, à proposer des petits tests et surtout à écrire, donc à synthétiser toutes ces idées ce qui constitue un exercice très difficile pour moi.

On me dit souvent qu'on ne comprend pas grand chose à ce que je raconte, pourtant, je vous assure que je fais des efforts ;-). En tout état de cause, vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre, une centaine d'entre vous est abonnée à mon fil RSS. Je vous remercie de votre fidélité, en espérant que je vous compterai encore parmi mes lecteurs pour cette nouvelle année.

Je ne sais pas encore bien à quoi celle-ci va ressembler ; je risque d'être assez silencieux dans les prochaines semaines, ayant beaucoup de travail, mais j'essaierai quand même de poster régulièrement. Les idées ne manquent pas, mais le temps malheureusement n'est pas élastique et les journées passent vite.

Malgré tout, je voudrais, au cours de cette année, particulièrement approfondir un sujet :les digital humanities. J'y ai fait allusion au moment du colloque qui leur était dédié à Paris. Il me semble que cette discipline constitue véritablement le chaînon manquant entre la recherche en histoire (et en sciences humaines en général) et l'informatique que les chercheurs prennent trop souvent pour un simple outil. Il est évident que la nature des recherches en histoire et en « digital humanities » n'est pas la même. Alors que le premier serait plutôt assimilé à de la recherche fondamentale, les secondes seraient plutôt de la recherche et développement ou de la recherche en ingénierie. Dans mon idée, il n'existe pas de hiérarchie entre ces deux types de recherche et je dirais même qu'il ne devrait pas y en avoir. J'essaierai donc de montrer en quoi ces deux types de recherches et ces deux disciplines peuvent se rencontrer et s'alimenter régulièrement.

Pour commencer sur cette lancée, je voudrais vous présenter un blog : Semantic humanities. Trouvé dans un billet de Marlène (Merci !), ce blog est un peu le jumeau anglais de mes petites cases. Les sujets sont en gros les mêmes, mais il a le mérite de mieux replacer les différentes technologies par rapport aux enjeux de la recherche en histoire. Pour faire bref, ce blog constitue une lecture hautement recommandable et recommandé. D'ailleurs, si vous êtes intéressés par la digital history, il existe bien d'autres blogs qui sont recensés dans ce billet du blog d'un collègue espagnol, Nicolas Quiroga.

Bon, je m'arrête là pour l'instant, j'ai déjà été trop long, mais ce n'est pas une surprise pour vous, vous avez compris tout au long de cette année que je ne sais pas faire court ;-)