Les petites cases

Que d'émotions !!

J'ai bien essayé de bloguer dans les règles de l'art, même si je ne vois pas bien ce que cela signifie, mais, en gros, de faire un billet court et synthétique, comme me l'a suggéré hier soir Romuald, mais définitivement je n'y arrive pas. Alors, je vais laisser s'exprimer la plume ou plutôt les doigts sur le clavier.

Ce soir, je suis fatigué, mais pleins d'émotions dans la tête, j'ai l'impression que la boule de stress qui s'accroche depuis plusieurs semaines au fond de mon ventre diminue peu à peu, il reste encore du travail, encore des soucis, mais voilà une bonne chose de faite.

J'ai, pour la première fois, l'impression d'avoir parlé devant mes pairs et malgré mon mécontentement sur ma prestation, il semble que les présents aient apprécié les idées que j'ai exprimées. Ce colloque est une véritable bouffée d'oxygène, j'ai le sentiment d'avoir trouvé la communauté à laquelle j'appartiens, à laquelle je peux rattacher mes recherches (oui, je n'ai plus peur de le dire, mes recherches), je peux le dire : je suis un chercheur en « digital humanities ».

J'avais déjà pu en avoir un aperçu à Arrezo au mois de Janvier, mais c'est encore plus vrai depuis hier. J'assiste à des communications passionnantes liant à la fois les points les plus techniques et des problématiques de la recherche en sciences humaines. J'espère pouvoir vous faire un compte-rendu plus détaillé des communications auxquelles j'ai assisté dans quelques jours. Mais, je peux déjà dire une chose, la recherche française a pris un retard qu'il sera difficile de rattraper si on ne prend pas conscience rapidement de la place que doit avoir la discipline dite des « digital humanities ».

Mais, cela ne suffit pas à rendre pluriel les émotions. J'ai passsé hier une très agréable soirée à discuter avec les autres blogueurs rassemblés pour Paris Carnet et, surtout avec Romuald qui en parle bien mieux que moi. Cela fait plaisir de pouvoir poursuivre en chair et en os une discussion commencée en ligne, d'avoir l'impression de se connaître, de se comprendre alors que nous nous sommes à peine vues dans la « vraie vie ». Si vous voulez voir à quoi ressemble un Paris-Carnet, je vous conseille de jeter un coup d'œil sur le reportage photo effectué par notre reportrice en herbe...

Enfin, sur le chemin du retour, alors que nos pas fatigués nous ramenaient à nos pénates, un silence lourd à peine rompu par quelques cris de frayeur régnait autour de nous, on pouvait presque entendre battre les cœurs. L'attente fut de courte durée et les Français pouvaient alors laisser éclater leurs joies toutes simples, celles qui me font aimer le sport et les émotions qu'il peut générer. Nous finissions alors tous les trois, le cœur léger, notre chemin au rythme de « Allez les bleus !! » et « On est en finale ! On est en finale !... ».

Blog Causeries Digital humanities Perso — 

Commentaires

oh ben ça alors, je suis un sujet de recherche! :) ton compte-rendu était bien caché, mais je suis content de l'avoir lu.
Eh ben tu vois, tu as réussi, c'est pas si difficile que ça de bloguer !
Je comprends bien ce sentiment, et je me réjouis pour toi !
Il n'y a pas que dans les « digital humanities » que la France accuse un retard certain... Je suis heureux pour toi et ravi de constater que l'on peut trouver ailleurs des gens qui "comprennent" et qui ont une sensibilité aux mêmes perspectives de recherche que soi. C'est rassurant ! Je vais finir par trouver aussi alors ;) à bientôt