Mike Wesch , à l'origine de la superbe vidéo sur le Web 2.0 The Machine is Us/ing Us, a mis à disposition une nouvelle vidéo intitulé Information R/evolution
Mike Wesch , à l'origine de la superbe vidéo sur le Web 2.0 The Machine is Us/ing Us, a mis à disposition une nouvelle vidéo intitulé Information R/evolution
A l'occasion de la lecture de l'article d'Olivier Ertzcheid, Gabriel Gallezot et Eric Boutin sur les perspectives documentaires sur les moteurs de recherche, je suis tombé sur le mot « catégorisation », j'imagine, pour définir la fonctionnalités des « termes associés » d'Exalead. Il s'avère que ce terme est une source d'ambiguïté permanente dans le domaine de la recherche d'informations, faisant référence à plusieurs fonctionnalités et plusieurs technologies différentes. Je vous propose de faire le point afin d'y voir plus clair.
Preuve de la maturité des technologies et des standards du Web sémantique, les chercheurs et promoteurs du domaine vont à la rencontre d'autres communautés pour leur proposer de nouvelles applications, des idées, des tutoriaux, leurs expertises... Bref, des rencontres se produisent qui amènent des projets qui montrent chaque jour un peu plus la pertinence du modèle. Voici une petite sélection repérée ces derniers jours.
Dans une organisation, on crée et on échange de l'information. Mais on n'y accède pas de manière uniforme : selon les personnes qui veulent y accéder ou utiliser ces informations, selon leurs différentes fonctions dans l'organisation, ils auront besoin d'y accéder de manière différente, pour des besoins différents. Toutefois, l'information, elle, reste toujours la même : c'est sa présentation et son usage qui change, ce sont les différents services que l'on construit au-dessus de cette information qui doivent changer suivant les besoins.
La logique applicative répond à un besoin par la fourniture d'une solution intégrée dans laquelle ce sont des tâches qui sont mises en avant. L'intérêt se porte sur la solution technique et, non sur l'information qui est produite. Le système d'information est alors composé d'une multitude de logiciels incapables d'échanger l'information a priori. Deux solutions verrues ont été trouvés pour résoudre ce problème. Du côté des applications, le concept d'EAI (Enterprise application integration) fournit une architecture intermédiaire, le middleware ou intergiciel, permettant l'échange direct entre les applications. Du côté de l'information, les moteurs de recherche avec une multitude de connecteurs vont indexer l'ensemble des données pour y permettre un accès fédéré et des outils de text-mining vont potentiellement et miraculeusement structurer ce magma informe. Dans une certaine mesure, ces solutions fonctionnent, mais à quel prix vu l'investissement fourni. Croyez-moi, les gagnants dans l'histoire, ce ne sont pas les utilisateurs, d'autant plus que ces solutions ne sont pas entièrement satisfaisantes à long terme.
Si vous vous intéressez à l'avenir du Web, de ses technologies et pour certains d'entre vous à leurs applications dans les sciences humaines, vous allez être ravis, puisque ce n'est pas moins de trois conférences essentielles dont vous trouverez en ligne les communications, résumés et compte-rendus en ligne.
Je répète à longueur de billets que structurer un contenu en XML, et a-fortiori en HTML, ne constitue pas une sémantisation, mais permet d'indiquer le rôle joué par la portion d'information dans le contexte d'un document. Les normes du Web sémantique ont à l'inverse vocation à aider à la sémantisation du contenu. Mais, à force de le répéter sans rien montrer de probant, vous allez finir par croire que c'est une chimère. Soyons clairs, nous sommes encore loin du compte, mais nous avons fait des avancés, exemple avec RDFa.
Je vous rassure, ce n'est pas de politique dont je voudrais vous entretenir, mais, dans la continuité de mes précédents billets, de l'avenir des systèmes d'information. Dans un commentaire sur un précédent billet, Emmanuel Barthe doute de la réalité de la mise en oeuvre d'une logique informationnelle. Il est clair que la vision que j'expose va à l'encontre même des méthodes de conception actuelles. Pour autant, comme je le disais dans ma réponse au commentaire, de nombreux signes me laissent penser que ce changement est possible, et je dirais même souhaitable. A travers l'analyse des apports du Web, étudions une première série de changements. Si on considère que le Web a complètement changé la donne de l'informatique, a renouvelé en profondeur les modèles économiques, les usages de l'outil informatique, les acteurs du marché et qu'on assiste aujourd'hui, à une vague comparable à celle qui a vu la montée en puissance de Microsoft et de la micro-informatique dans les années 80, il serait complètement inique d'en nier les apports dans la construction des systèmes d'information actuels.
Quelques ressources intéressantes arrivées dans mon agrégateur ces deux dernières semaines.
Frederick Giasson annonce la mise en place d’un groupe de travail dont il fera partie au titre du projet Zitgist sur l’élaboration d’une « ontologie bibliographique », orientée vers la modélisation de la citation bibliographique. L’équipe de l’excellente extension firefox « Zotero » est dans le coup et ils n’ont pas prévu de réinventer la roue, puisqu’ils souhaitent s’appuyer sur FRBR, Dublin Core, FOAF ou SIOC, entre autres. Si vous voulez mon avis, c’est un projet à suivre vu les personnes impliquées.
Seth Ladd m’a permis de découvrir une application en ligne qui me réconcilie avec AJAX : Dabble DB. Il s’agit
Le monde des bibliothèques (et plus généralement de la documentation) a très tôt compris l'intérêt des systèmes informatiques pour gérer les fonds documentaires. De façon que l'on pourrait juger aujourd'hui, paradoxale, alors que les bibliothécaires ont pris soin de définir des règles très précises de structuration des notices avec les formats MARC et dérivés (MARC 21, Unimarc, Intermarc...), les systèmes d'information déployés ont suivi une logique