Deux ans que je travaille sur un projet pour mettre en place un « système de préservation » et, finalement, j'en viens à me poser cette question toute simple : l'expression « digital preservation » (traduite par le néologisme « préservation numérique ») est-elle pertinente ?
Rien n'est moins sûr quand je dresse le bilan du travail accompli, je dirais même que cette expression est l'arbre qui cache la forêt. Au final, j'ai l'impression qu'elle a fait croire que le problème se résoudrait par des moyens ou des compétences techniques, alors qu'il n'en est rien, les actions des futurs conservateurs/gestionnaires de collection numérique seront bien les mêmes que leurs collègues qui s'occupent des collections traditionnelles, ce sont les outils et les connaissances qui diffèrent et non les compétences.