Les petites cases

Un week-end sous le signe du patrimoine et de la gastronomie (deuxième partie)

Après une bonne nuit de sommeil, nous avons poursuivi la (re)découverte du règne de Louis XIV avec la visite du château de Bazoches, demeure du maréchal Vauban. Pour être honnête, la visite de Bazoches nous a rappelé la visite d'Anet, même si elle était libre. Architecture magnifique, mais la décoration à l'intérieur râtée, heureusement pour Manue une de ses estampes préférés : la Tentation de Saint-Antoine de Jacques Callot était exposée dans la bibliothèque et la vue de la campagne des alentours est superbe.

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A notre retour, nous avons traversé le village de Saint-Père, situé au pied de la colline de Vézelay. Ses habitants ont lancé un défi aux abbés de Vézelay en construisant une jolie petite église de style gothique qu'on voit sur la photo ci-dessous au premier plan avec la basilique de Vézelay à l'arrière-plan.

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Notre après-midi fut consacré à un de nos grands jeux : visiter les jolis villages, en particulier ceux qui sont labelisés « Plus beaux villages de France ». Après un passage rapide à Montréal, assez décevant (heureusement, il y avait un beau figuier), nous avons fait halte à Noyers-sur-Serein. Situé au bord du Serein, Noyers est protégé par des tours du XIIe siècle et contient de jolis maison à colombages dont la maison du schématisme, mouvement artistique de années 60.

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Le lendemain, il était temps de partir de Vézelay, mais, à n'en pas douter, ce n'est qu'un au revoir, car nous en sommes définitivement amoureux. Avant de rentrer, nous avons voulu faire un détour par la Puisaye-Forterre, que nous avions découvert plus jeunes à quelques années d'intervalle. Guédelon y constituait notre première étape. J'étais curieux et un peu dubitatif devant ce projet un peu fou : reconstruire au XXIe siècle un château-fort médiéval avec les techniques de l'époque. J'avoue que j'ai été séduit et à l'image de certains professionnels, mes doutes sont levés. Ce chantier est vraiment impressionnant, les ouvriers sont à disposition pour parler de leur travail et cela nous donne une idée (petite, certainement) de la réalité.

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Le château de Saint-Fargeau a été sauvé des ruines par celui qui a initié Guédelon, Michel Guyot. Il faut rendre hommage à cet homme qui a réussi à rénover ce magnifique château et en particulier les charpentes, en particulier grâce à un spectacle son et lumière qui a lieu tous les ans. Construit par Antoines de Chabannes, comte de Dammartin (hasard de la vie...), le château est rénové par l'architecte Le Vaux sur les ordres de Marie-Louise d'Orléans, cousine de Louis XIV, exilée en ces lieux pendant cinq ans suite à son implication dans la Fronde. Au XVIIIe siècle, le château devient la propriété de la famille Le Pelletier, dont Louis-Michel est connu pour avoir voté la mort du roi, faits-divers à l'origine d'une anecdote que le propriétaire du château ne manquera pas de vous raconter.

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Après cet agréable week-end, nous avons été obligés de rentrer à Paris, mais c'est pas mal non plus quand même, non ?

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